L'organe du Parti socialiste a, dans son n° 99, posé 5 questions à notre nouvelle camarade, par ailleurs candidate au Conseil général de La Chaux-de-Fonds le 27 octobre prochain.
  1. Comment te décrirais-tu en trois mots ?

Une personne à l’écoute, naturellement positive, et peut-être capable de ne pas se satisfaire de l’existant !

  1. Pourquoi avoir choisi de rejoindre le PS ?

J’ai grandi dans une famille militante au PS français, et j’ai pourtant eu besoin de nombreuses années de maturation avant de me lancer. Alors voilà, je saute le pas ! J’ai envie de contribuer et de remonter mes manches. La question du parti s’est posée et malgré une hésitation vers un parti écologiste, je suis allée « pour voir » vers le PS. Les valeurs humanistes que j’attribue au parti font écho à mes préoccupations d’infirmière. J’ai l’espoir que le contexte actuel facilite l’intégration de la question de l’empreinte environnementale pour chacun des sujets abordés. L’accueil authentique de la section des Montagnes neuchâteloises et le temps qui a été consacré à l’intégration des nouveaux membres ont nourri ma confiance qu’on pourrait avancer ensemble.

  1. Quelle est pour toi la priorité politique en Suisse ?

Est-ce que l’éducation politique et à la citoyenneté sont suffisamment investies pour que toutes les générations se saisissent de ces outils démocratiques ? Préserver un système politique qui, vu d’ailleurs, suscite l’envie. Ceci par la collégialité qui prévaut à tous les échelons, par un dimensionnement territorial qui permet un véritable ancrage dans le concret et une adaptation aux problématiques locales, par la possibilité qu’ont les citoyens d’influencer les choix qui les concernent. Je pense que le PS avance dans un sens intéressant lorsque les membres de la section co-construisent le programme qui les concerne !

  1. Si tu avais une baguette magique, quelle serait ta première action ?

Je suis active dans le monde de la santé, alors j’aurais très envie qu’à l’échelle de notre commune, voire du canton, nous prenions le temps d’un échange (animé par le PS ?) sur ce que nous pouvons retenir de cette crise sanitaire, de ce qu’elle a produit comme élans positifs (solidarités, collaboration…) et ce que nous ne referions pas de la même façon. J’aimerais que cette reconnaissance nous permette d’écouter et d’adapter notre cadre légal pour faire grandir ces élans. Pour moi c’est véritablement la politique qui doit se mettre au service de « l’agir » des citoyens.

  1. Quelle est ta vision du PS dans 20 ans ?

Ce que j’espère, c’est que le PS soit alors qualifié « d’agile ». C’est-à-dire ayant su s’adapter à la fois aux profils très variés des personnes qui l’animent, mais également aux défis climatiques et économiques rencontrés.

2020-09-03