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Extraits
La menace communiste ‑ dont beaucoup parlaient déjà mais qui, à vrai dire, restait théorique pour nombre de nos concitoyens, - s’est subitement précisée ; elle s’est réalisée dans les faits, de la manière la plus tragique qui soit, par une mort d’homme. Quand M. Musy entendait montrer, l’autre soir, au public chaux-de-fonnier « pourquoi le communisme est impossible », il ne se doutait certes pas - et personne ne se doutait - que la réponse allait être si proche.
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Condition indispensable à notre salut
Et, comme condition première et indispensable d’un tel redressement, il venait à tous les esprits qu’il y a lieu d’envisager la suppression de toutes les formes que peut revêtir chez nous l’action de Moscou et d’empêcher toutes les infiltrations possibles du communisme dans notre vie publique
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Or, il pourrait être dangereux de laisser aux féaux de Moscou un délai de cinq mois encore pour continuer leur agitation et saboter impunément les manifestations qui leur déplaisent.
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Extraits
L’émeute de lundi à la Chaux-de-Fonds a prouvé une chose : et c’est que cette action (à cause de notre longue patience, de notre indifférence, pour ne pas dire plus) avait eu le temps maintenant d’être soigneusement organisée sur notre sol, selon les méthodes qui lui sont propres et que Lénine a préconisées.
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L’interdiction du parti communiste est donc une mesure de salubrité publique ; elle visera à extirper de notre sol une forme d’organisation secrète, au service de l’étranger, contraire à toute amélioration sociale véritable, et dont personne donc n’a que faire ici.
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Il est, à cet égard, une autre mesure à prendre, de toute urgence elle aussi et visant à défendre aux fonctionnaires cantonaux et communaux d’appartenir au parti communiste. Certains journaux ont souligné à juste titre la part de responsabilité qu’avaient eue, lors des derniers événements, certains membres des corps enseignants chaux-de-fonniers. Ces jeunes intellectuels dévoyés par des idées subversives, ont eu sur le parti communiste dans le canton une influence et une répercussion que celui-ci n’aurait certainement pas eues sans leur appui. Visiblement, nombre de bolchévisants neuchâtelois ont dû se sentir honorés de l’aide que leur offraient spontanément, avec le mirage de leur rhétorique, des universitaires de chez nous en mal d’ambitions malsaines. Contre ceux-ci nous demandons que des sanctions énergiques interviennent.
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À la vérité, c’est bien d'interdire toute conférence communiste dans notre canton, il faut maintenant s’opposer à ce que paraisse tout écrit tendant à une propagande aussi mensongère.